jeudi 17 mai 2018
21h
avec le collectif PAN« Il ne s’agit pas que de capter le son, mais de placer le microphone au même rang que l’instrument de musique et d’envisager la situation de cet instrument dans l’espace comme une méthode de composition, il s’agit de détourner son rôle d’outil de communication pour appréhender l’onde sonore autrement. S’attaquer à un immatériel croisant tout ce qui constitue et conditionne le matériel, s’attacher à parler et user du bruit comme quelque chose de précieux et unique, et confronter ce bruit à ce que l’on appelle musique. » Thomas Tilly
« Si la source des musiciens et leur volonté sont les mêmes (utiliser l’environnement sonore pour faire de la musique), les approches différentes créent autant de mondes sonores et de mondes musicaux qu’il y a de manière d’aborder le field recording. Autant d’esthétiques possibles et de transformations du monde ou de la musique, toute la richesse de cette pratique vient de cette confrontation entre la manière d’aborder l’enregistrement, celle de considérer la musique, et la manière dont on concilie les deux. » Julien Héraud, http://improv-sphere.blogspot.fr
Thomas Tilly est un musicien utilisant le microphone et le haut-parleur comme principaux instruments de création. Centré sur l’étude de l’environnement sonore et sa confrontation avec l’espace dans lequel il existe, son travail emprunte autant à la recherche musicale expérimentale que scientifique. Dans sa démarche, l’écoute reste centrale au détriment de toutes formes de représentation. Ce qui se passe sur le terrain doit être interprété puis transmis à l’auditeur dans des conditions d’immersion totale, la subjectivité de cette restitution résidant dans le sensible plutôt que dans une mise en oeuvre technique complexe. Thomas Tilly a présenté son travail dans plus d’une quinzaine de pays et dans de nombreux festivals internationaux dédiés aux musiques expérimentales et improvisées : Audible Festival à Paris, Météo à Mulhouse, Bruisme à Poitiers, Electricity à Reims, Avant avant garde à Cracovie, Simultan à Timisoara, Magnetic Traces à Melbourne, Observatori à Valence, Synthèse à Bourges, Bridge Festival en Bulgarie… Il s’occupe depuis 2001 du label Fissür et écrit régulièrement sur la phonographie et sur sa propre pratique.
« It’s not just to catch the sound but to give equal rank to a microphone and a musical instrument and to think on the situation of the instrument in the space as a composition, it’s about redirecting its role from that of a communication tool in order to cease the sound wave differently (…) Try to talk and use noise as something precious and unique and confront this noise with what we call music. »
Thomas Tilly has presented his work in more than fifteen countries and in many worldwide festivals dedicated to experimental music such as : Audible Festival in Paris, Météo in Mulhouse, Bruisme in Poitiers, Electricity in Reims, Avant avant garde in Cracow, Simultan in Timisoara, Magnetic Traces in Melbourne, Observatori in Valencia, Synthèse in Bourges, Bridge Festival in Bulgaria… Since 2001, he runs the label Fissür and writes about phonography and his own work.
centre chorégraphique national de Caen en Normandie (12)