Tristan Ménez

pulse

mai-juin

Artiste plasticien résidant à Rennes, son travail s’articule autour des technologies numériques et de la relation Art/Sciences . Diplômé d’une Licence en Arts plastiques et d’un Master recherche en Art et technologies numériques à l’Université Rennes 2, il travaille depuis 2014 sur les thématiques des ondes vibratoires, du son, de la stroboscopie et de la lumière. Entre Op’art et Art cinétique, il interroge notre perception du mouvement, du temps et de l’espace.
Depuis 2015, Tristan Ménez collabore avec le Bon Accueil, lieu d’art sonore rennais, et intègre le cycle
d’ateliers “ Interférences ” dédié à la découverte du son à partir d’expériences scientifiques du 19ème siècle. Dans ce contexte, il a mis en place une installation rendant hommage au scientifique Franz Melde et à son expérience  » Les cordes de Melde ».
Swell & Cords a été présentée sous la forme d’ateliers durant la Fête de la Science en 2014, et sous la forme d’une performance artistique au Bon Accueil en 2015.
Tristan Ménez poursuit ce travail en développant des recherches sur les ondes vibratoires associées à un nouvel élément, l’eau, et obtient une bourse d’aide à la création de Rennes Métropole. Il crée l’installation “ bloom ” avec le soutien du Bon Accueil. Le travail de recherche est exposé en 2017 au Parlement de Bretagne, au sein
de l’exposition collective “ Suggestion de présentation ”.
Bloom est une installation cinétique, lumineuse et sonore utilisant l’ eau comme matériau de sculpture . Un système de jet d’eau mis en vibration à l’aide d’un haut-parleur de basses et éclairé par un stroboscope permet de jouer avec la perception visuelle et de rendre visible des mouvements irréels comme la suspension de gouttes d’eau, des ralentissements et autres phénomènes d’optique. L ‘expérience visuelle est accompagnée d’une composition sonore et musicale dont les fréquences basses sont identiques à celles utilisées pour sculpter l’eau. Créant ainsi une expérience synesthésique pour le spectateur. Ce que le spectateur voit est intimement lié à ce qu’il entend. Les modulations de fréquences et d’amplitudes sonores provoquent des transformations de la sculpture d’eau en mouvement . Le spectateur est emporté dans un ballet aquatique , la fleur d’eau s’épanouit, se recroqueville, jaillit au rythme des vibrations. Une fluctuation poétique qui n’est pas sans rappeler les principes du vivant : naître, croître, s’éteindre. Expérience hypnotique et immersive, l’installation enthousiasme public et professionnels.
Elle est présentée à plusieurs reprises en France, dans le cadre de l’exposition collective à la Fondation François Schneider en 2018, et lors de Festivals : Les Bains Numériques, Interstice, Maintenant, Safra’Numériques, Le Mans Sonore, Biennale Arts Sciences…

manœuvre