ryota kuwakubo
| the tenth sentiment | ÉSAM Caen/Cherbourg, Site de Caen Cours Cafarelli Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h VISIBLE DU 24 avril au 4 mai 2012 De 13h à 19h sauf dimanche et jours fériés |
Ryota Kuwakubo est un artiste multimédia né en 1971, qui vit et travaille à Tokyo. The Tenth Sentiment repose sur quatre éléments : la lumière, des objets, l'espace et le temps. Elle éveille en nous une véritable expérience phénoménologique. Une pièce plongée dans le noir. Un petit train électrique équipé d'une lampe LED roule lentement sur un circuit installé à même le sol. Divers objets – des objets usuels pour la plupart – sont disposés le long du parcours. À mesure que le train avance, le faisceau de la lampe projette leurs ombres sur les murs, le sol et le plafond. Plus il s'en rapproche, plus les ombres prennent une ampleur et une épaisseur qui les dissocient de leurs objets référents. Les objets sont agencés de telle sorte que leurs ombres déroulent un paysage illusoire : une forêt, des pylônes haute tension, des ruines, un tunnel, un portail, des jetées, un terrain de jeu, etc. Ces vues, en soi très ordinaires, trouvent une résonance singulière dans l'expérience individuelle et les souvenirs de chaque spectateur. Mais au lieu de simplement représenter des images données, tous les objets entrent dans une composition subtile qui permet à chacun d'entre nous d'établir avec eux un lien sensible. Cette installation a reçu le prix d'excellence au Japan Media Arts Festival en 2010.
Ryota Kuwakubo proposera un atelier aux étudiants de la mention Intermédias de l'ésam c2 dans le cadre d'un projet d'échange avec la TAMA ART university de Tokyo.
| httP://www.veCtor-sCan.Com/ |  |
herman kolgen
| stochastic process | Pavillon de Normandie Quai François Mitterand Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h EXPOSITION VISIBLE DU 24 AU 28 avril 2012 de 13h à 19h |
Artiste pluridisciplinaire reconnu depuis vingt ans pour ses créations artistiques multimédia, Herman Kolgen vit et travaille à Montréal. Véritable sculpteur audiocinétique, il élabore constamment un nouveau langage technique et esthétique à travers la relation intime entre son et image. Inspirée par l'intensité interne des réactions sensitives, sa démarche se construit de fissions narratives et de frictions temporelles. Kolgen mêle organique et numérique avec une extrême sensibilité développant des formes hybrides et indéterminées autour de systèmes aléatoires et auto-génératifs. Sa pratique de l'installation intègre un important travail de spatialisation et d'immersion du spectateur notamment au niveau sonore. Avec son duo Skoltz_Kolgen, il a présenté ses créations dans de nombreux évènements de renom depuis 1996 (transmédiale de Berlin, Biennale de Venise, Ars Electronica en Autriche…).
Stochastic Process Dans un espace noir et clos, une source sonore maintient en suspension des poussières lumineuses projetées. Le comportement gravitationnel de ces particules influencé par ces modulations aléatoires, produit des ruptures abruptes ou, à l'opposé, favorise la formation de systèmes extrêmement organisés, appelés Stochastic Process.
| http://www.kolgen.net | |
mathieu fromentin
| scultpure lumineuse 10.1 | Pavillon de Normandie Quai François Mitterand Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h EXPOSITION VISIBLE DU 24 AU 28 avril 2012 de 13h à 19h |
Matthieu Fromentin vit et travaille en Normandie. Issu d'une formation scientifique, l'optique joue, peu à peu, un rôle fondamental dans l'élaboration de ses œuvres. Dans ses dernières installations, lumière, fumée et brume se transforment en véritable matières sculpturales. De l'immatériel naît la forme. à partir d'images projetées, des volumes se dessinent au sein d'un "écran" tridimensionnel, virtuel et stochastique. Lumière et fumée, pureté et chaos, s'unissent, triomphent et se séparent. Avec ces étonnantes machines à sculptures éphémères, est-ce la fumée qui matérialise la lumière ou la lumière qui matérialise la fumée ?
| http://matthieufromentin.ultra-book.com/ | |
le clair obscur
| @.2 / sleep1ng be@#/ty | Les Ateliers Intermédiaires Rue Dumont d'Urville (presqu'île) Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 20h30 EXPOSITION VISIBLE MERCREDI 25 ET SAMEDI 28 DE 17H30 A 19H30 |
Le Clair Obscur s'attache à explorer les problématiques liées à la question du rapport Homme-Machine et réfléchit plus particulièrement à la façon dont l'homme, sa pensée, son organisation sociale, ses modes d'action et d'interaction sont modifiés par son rapport à l'informatique et internet. @.2 / SleEp1nG Be@#/Ty est une installation-performance sur le "corps augmenté" de Frédéric Deslias & Gaël L. Le corps du performer est réduit à l'état de cobaye sur lequel on réalise d'étranges expériences. Un corps inerte, fragile, enfermé dans la machine. Un corps éclaté : la captation de ses données biologiques rend visible son activité intime tout autour de nous : les battements de son cœur, les gouttes de sueur à la surface de sa peau, les rythmes de sa pensée et de ses émotions s'inscrivent sur les murs. Le dispositif sature la pièce en sons et en images des mouvements intérieurs du performer. On peut dialoguer avec lui, uniquement via internet, et l'on se prend à chercher dans les courbes une réponse émotionnelle, un tressaillement, un contact…
Ce spectacle résulte d'une collaboration entre le Clair Obscur et le réseau Culture Santé et initie la création d'un FabLab à Caen en partenariat avec le centre de culture scientifique de Basse-Normandie : Relais d'Science.
Le cargö accueillera Le clair obscur en résidence de travail pour la création de @.2 / SleEp1nG Be@#/Ty
| http://www.leclairobscur.net/ | |
cécile beau
| C=1/√ρχ | Artothèque de Caen Hôtel d'Escoville Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h EXPOSITION VISIBLE DU 24 AVRIL AU 19 MAI DE 14H A 18H SAUF DIMANCHE ET JOURS FERIES |
"Les travaux de Cécile Beau s'offrent moins sur le mode du spectacle, lequel serait travaillé de l'intérieur par une dramaturgie et des effets de décor, que sur celui de l'expérience, définie comme mise à l'épreuve personnelle d'une chose, d'une matière, d'une structure ou d'un phénomène... Si la contemplation est incroyablement multiple dans ses formes et ses occurrences, elle nécessite presque toujours la lenteur et la disponibilité du corps. Elle opère une mise en oscillation de l'intériorité et de l'extériorité. Le bruissement confus des idées, des souvenirs et des désirs entre en contact avec les présences et les dispositifs sensoriels des objets et des phénomènes sensibles." Emile Soulier
C=1/√ρχ Installation sonore. Une maquette architecturale transparente, sorte de raffinerie miniature, est composée de verreries de chimie. Des sonorités aléatoires et un streaming (son en direct sur internet) diffusant des sons de flux urbains se relaient à l'intérieur via des systèmes d'émission et de captation sonores afin de créer une circulation. Leur passage à travers les différents modules en verre filtre lentement le son, l'arrondit, le remodèle, jusqu'à perte de sa texture première, évoquant ainsi une distillerie sonore.
| http://www.cecilebeau.com/ | |
david letellier
| caten | Chapelle du Vieux Saint Sauveur Place Saint Sauveur Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h EXPOSITION VISIBLE DU 24 AVRIL AU 28 AVRIL DE 13H A 19H |
Né en France en 1978, diplomé en architecture, il vit et travaille à Berlin. Collaborateur de longue date de Carsten Nicolai, David Letellier s'intéresse principalement à la perception du son et de l'espace et aux limites entre architecture, musique et art. Son travail, allant de performances audiovisuelles jusqu'à des installations sonores, des machines autonomes ou des dessins conceptuels, peut souvent être défini comme "une tentative de fusionner les arts sonores et la culture club". Il publie ses disques sur le label allemand raster-noton sous le pseudonyme Kangding Ray. Il présente à la Chapelle du vieux St-Sauveur une création originale : Caten. Une surface en évolution qui se détermine par la gravité et l'évolution d'une composition sonore quadriphonique
| http://www.davidletellier.net | |
ivana franke
| seeing with eyes closed | Galerie Hypertopie Place Letellier Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h EXPOSITION VISIBLE DU 24 AVRIL AU 28 AVRIL DE 13H A 19H |
L'installation Seeing with Eyes Closed est l'expérience visuelle les yeux fermés d'un flot d'images stromboscopiques. Être attentif car ces images ne sont fondées sur aucune réalité, il faut le vivre comme une hallucination. Cette "conscience quasi hallucinatoire" défie notre sens du réel, perméable à l'imaginaire. Chaque personne éprouve une expérience unique, et chacun décrit des dimensions différentes de l'espace en constante transformation. Transmettre le contenu de ce flux éphémère de perceptions imprévisibles, c'est étirer les limites de notre subjectivité et cela défie l'aspiration scientifique à mesurer avec précision un phénomène conscient. L'imprévisibilité des réponses visuelles à ces stimuli de lumière produits par cette installation pose la question de la subjectivité et de la place de l'artiste. Nous "recevons" son travail physiquement et le résultat dépend de notre expérience intime aussi bien que de la frontière avec l'espace public.
Cette installation a été réalisée en collaboration avec le neuroscientifique Ida Momennejad et l'"Association of Neurosthetics" . Elle a entre autre été présentée dans la collection Peggy Guggenheim à Venise.
Ivana Franke est invitée par Transat Vidéo dans le cadre de la 7ème édition du Printemps balkanique réalisée par Balkans-transit et intitulée Étincelante Croatie. Transat Vidéo présente une exposition d'Ivana Franke et Ivan Ladislav Galeta à l'église Saint-Nicolas du 13 mars au 13 mai, ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 19h.
| http://www.ivanafranke.net | |
art of failure
| Galerie Hypertopie Place Letellier Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h EXPOSITION VISIBLE DU 24 AVRIL AU 28 AVRIL DE 13H A 19H |
Les imperfections permettent d'identifier un médium à la manière d'un verre devenant visible par la poussière et les rayures accumulées. Au sein du collectif ART OF FAILURE, Nicolas Maigret et Nicolas Montgermont expérimentent la capacité des technologies contemporaines à générer des langages sonores ou visuels spécifiques. Dans leur réalisations, les caractéristiques internes des médias sont rendues perceptibles à travers leurs erreurs, dysfonctionnements, états limites ou seuils de rupture, dont ils développent des expériences audio-visuelles à la fois sensorielles et immersives.
Nicolas Maigret développe une pratique expérimentale du son et des images électroniques (live, installations, programmation, radio) depuis 2001. Après des études à l'École des beaux-arts de Besançon, où il a suivi un enseignement théorique sur les avant-gardes, il intègre le laboratoire Locus-Sonus à Nice consacré aux recherches en art audio. Il a enseigné les "nouveaux média" lors de workshops ainsi qu'à l'école des beaux-arts de Bordeaux. Il est actuellement impliqué dans le projet Plateforme, un 'artist run space' basé à Paris, et développe des recherches sonores et numériques en duo avec Nicolas Montgermont sous le nom d'Art of Failure.
Nicolas Montgermont étudie les relations entre art et sciences en utilisant l'ordinateur comme un atelier. Après une formation en traitement du signal, il étudie les sciences appliquées à la musique à l'IRCAM. Sa démarche de création est la recherche d'une esthétique propre au numérique, en utilisant et développant des outils personnels pour explorer les possibilités spécifiques à l'ordinateur. Avec le collectif chdh, il développe un travail de performance audiovisuelle synesthésique qui est montré dans de nombreux festivals en Europe et qui se poursuit par la réalisation d'un DVD, vivarium (arcadi / artkillart), en 2008. Depuis 2007, il travaille également dans le collectif Art of Failure, principalement dans le domaine de l'installation sonore. En parallèle, il enseigne la création sur ordinateur au sens large dans des workshops et à l'école Louis Lumière.
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clément valla
| Google Earth Skyscrapers et Google Earth Bridges | L'Unique Rue Caponnière Vernissage mardi 24 avril de 17h30 à 21h |
Clément Valla est un artiste programmeur franco-américain qui vit et travaille à New York. Il est diplômé en architecture de l'université de Colombia et enseigne à la Rhode Island School of Design.
Son travail récent examine la notion d'originalité à travers les copies, la répétition et la reproduction. Il y cherche les moments où la distinction entre l'activité humaine et celle des ordinateurs est floue, voire même inversée. Ce travail met en jeu la tension entre la créativité individuelle et l'influence des algorithmes, des réseaux, et des systèmes sur l'individu.
Dans ses séries Google Earth Skyscrapers et Google Earth Bridges, Clément Valla traque les défauts des premières modélisations 2D / 3D de Google Earth. Ces "ratés" produits par des machines aux algorithmes cohérents aboutissent à des résultats irrationnels voir absurdes.
Clément Valla, Série Google Earth Skyscrapers, 2011
"Google Earth Skyscrapers" et "Google Earth Bridges" dans la vitrine de L'unique 4 rue caponière 14000 Caen 7J/7J 24h/24. Du 06/04/12 au 21/05/12 Après Michael Wolf et avant Jon Rafman, Clément Valla est invité dans la vitrine de L'unique pour la Série "Maps" consacrée aux artistes qui travaillent avec les cartes Google. clément valla rencontrera les étudiants de l'ésam cAEN/CHERBOURG pour présenter son travail dans le cadre de l'atelier "google earth art" .
| http://www.clementvalla.com/ | |
el tiger comics group
| Lady Bird | ÉSAM Caen/Cherbourd, Site de Caen Auditorium, Cours Cafarelli Vernissage mardi 24 avril à 22h |
"Nicolas Germain est musicien et artiste plasticien, issu du Punk originel et créatif. 1984 en pleine vague froide, il fonde el TiGeR CoMiCs GRoUP utilisant les premières boites à rythmes et séquenceurs, armé sur scène de vidéo-projecteurs premières générations (on ne parlait pas encore de transversalités à l'époque). Sa musique et son univers sonore sont à placer entre Bo Diddley sous acides et Steve Reich avec des guitares et pédales WhaWha. Pas de musiques sans arts visuels et vice-versa, Nicolas Germain enseigne la plastique sonore, les techniques d'enregistrement et de montage, à l'école supérieure d'arts et médias de Caen/Cherbourg dont il est issu. Il collabore selon affinités avec différents artistes contemporains, tels que Joël Hubaut, Antoni Muntadas, Jacques Luley, Céline Duval, Pierre Beloüin... Sa dernière sortie en date est intitulée Lady Bird (Optical Sound-OS.046) dont il livrera pour la première fois lors d']interstice[ un ensemble audiovisuel allant du chaos créatif au blanc épuré et fantomatique. (La route est longue vers demain…)" Jack Nance
| http://www.jujuart.com | |
rahma khazam
| ÉSAM Caen/Cherbourd, Site de Caen Cours Cafarelli Mercredi 25 avril à 18h |
Rahma Khazam est diplômée en philosophie et en histoire de l'art. De nationalité britannique, elle est basée à Paris où elle écrit dans des revues d'art contemporain et contribue à des catalogues d'art et des recueils thématiques. Elle a été co-commissaire d'une série de projets sonores au Palais de Tokyo et rédactrice en chef de Earshot, une revue qui traite des rapports entre l'art, le son et l'architecture. Sa conférence portera sur l'histoire des installations sonores et l'utilisation du son comme matériau architectural.
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herman kolgen
| dust | ÉSAM Caen/Cherbourd, Site de Caen Auditorium, Cours Cafarelli Mercredi 25 avril à 20h30 |
Artiste multidisciplinaire reconnu depuis vingt ans pour ses créations artistiques multimédia, Herman Kolgen vit et travaille à Montréal. Véritable sculpteur audiocinétique, il élabore constamment un nouveau langage technique et esthétique à travers la relation intime entre son et image. Inspirée par l'intensité interne des réactions sensitives, sa démarche se construit de fissions narratives et de frictions temporelles. Kolgen mêle organique et numérique avec une extrême sensibilité développant des formes hybrides et indéterminées autour de systèmes aléatoires et auto-génératifs. Sa pratique de l'installation intègre un important travail de spatialisation et d'immersion du spectateur notamment au niveau sonore. Avec son duo Skoltz_Kolgen, il a présenté ses créations dans de nombreux évènements de renom depuis 1996 (transmédiale de Berlin, Biennale de Venise, Ars Electronica en Autriche…).
Inspiré de la photographie élevage de poussière (1920) de Marcel Duchamp et Man Ray, Dust nous propose une exploration sur le changement d'état de la matière. Particules sonores et pigments en suspension se mêlent dans une danse où s'annule tout repère. Charnière entre l'invisible et le visible, la poussière devient alors un vertige et la surface vidéo une véritable accumulation en rayon X.
| http://www.kolgen.net | |
tomoko sauvage
| waterbowls | ÉSAM Caen/Cherbourd, Site de Caen Auditorium, Cours Cafarelli Mercredi 25 avril à 20h30 |
Tomoko Sauvage, musicienne et artiste sonore japonaise installée à Paris, a élaboré un système électro-acoustique à partir de bols de porcelaine de différentes tailles remplis d'eau et dans lesquels sont intégrés des hydrophones (des micros sous-marins Aquarian Audio). Elle joue avec le son des vagues et des gouttes d'eau qui résonnent dans les bols et elle en explore l'électroacoustique, directement liée à l'espace (en particulier le Larsen). Depuis la sortie de son album solo Ombrophilia chez either/OAR (US) en 2009, elle a réalisé de nombreuses performances en Europe, en Asie et aux états-Unis, en solo ou en collaboration avec Momus, MC Schmidt (Matmos), Gilles Aubry, André Gonçalves… En 2011, une nouvelle série de bols en porcelaine a été réalisée pendant la résidence à La Pommerie (Corrèze) en collaboration avec Centre de recherche de céramique CRAFT (Limoges).
| http://www.o-o-o-o.org | |
pierre gordeeff & caoline brisset
| waterbowls | Pavillon de Normandie Quai Cafarelli Jeudi 26 avril à 20h30 |
Pierre Gordeeff réalise des installations performatives avec des objets du quotidien détournés, récupérés, accumulés… Ces dispositifs prennent la forme de sculptures en mouvement qui produisent des sons et de la lumière (donc des ombres) et qui produisent un décalage entre la cause et l'effet, comme figurer l'arrivée d'une galère romaine avec une brosse à dent et un ressort… Il a par ailleurs développé une interface de controle permettant de jouer avec les paramètres sonores et visuels de ces machines comme avec un instrument de musique... Il interroge les relations entre sons, lumières et formes et met en place des processus destinés à échapper au seul critère esthétique pour faire intervenir d'autres facteurs comme des lois de physique ou de mécanique.
| http://pierregordeeff.com | |
CHDH
| égrégore | Pavillon de Normandie Quai François Mittérand Jeudi 26 avril à 20h30 |
Le collectif chdh est fondé en 2000 autour de la création d'un spectacle mêlant jonglage, capteurs de mouvements et musique électronique. Pendant plus de 8 ans, ils créent des "instruments audiovisuels" informatiques : des algorithmes générant du son et de l'image pensés pour être joués en live. Leurs performances mettent en œuvre 2 instrumentistes, agissant en temps réel sur l'évolution combinée du son et de l'image vidéo projetée. En 2008, le DVD vivarium (arcadi/artkillart) regroupe plusieurs de leurs œuvres vidéos abstraites ainsi que les logiciels permettant de les "rejouer" ou de les modifier. En 2011, ils présentent égrégore, un nouveau projet de performance audiovisuelle qui explore les comportements de groupe.
égrégore désigne une énergie produite par les désirs de plusieurs individus dans un but commun. C'est le point de départ de cette performance audiovisuelle visant à exploiter des phénomènes de mouvement de groupes et à les retranscrire en sons et en images. Une foule de particules se déploie, se réorganise, s'agence en des structures vivantes plus ou moins cohérentes, en évoluant d'un mouvement chaotique vers une cohésion de groupe.
Projet réalisé en partenariat avec le centre national de création musicale de Reims (Césaré) et du centre pour les cultures et technologies numériques de Bruxelles (Imal).
| http://www.chdh.free.fr/ | |
programme video
| Pavillon de Normandie Quai François Mittérand Vendredi 27 avril à 20h30 |
En partenariat avec l'Ambassade de Norvège en France, nous présentons le travail de trois artistes dont les pratiques performatives sont spécifiques à la Norvège. Bien que différents les uns des autres dans la forme, ils entretiennent tous un rapport particulier à la représentation et à la scène, allant et venant entre exposition et production publique. Notre ambition à travers ce choix est de promouvoir cette création norvégienne en incitant à la découverte et en suggérant très fort l'invitation à se montrer en France.
Le travail de Crispin Gurholt est constitué de "photographies vivantes". Ces installations mettent en scène des modèles posant dans un cadre précis. L'installation est ensuite prise en photo (éditée, exposée) ou filmée. Crispin Gurholt est né en 1965 à Oslo, où il a été diplômé de l'Académie Nationale Norvégienne des Beaux-Arts en 1998. Il a reçu le "Prix français" en 2009, décerné tous les deux ans par l'ambassade de France à un artiste norvégien. Ces dernières deux années, il a présenté des expositions personnelles à Lillehammer, Oslo, Turin, Stavanger et Cologne.
Tori Wrånes est musicienne, chanteuse, actrice, et se sert de son environnement comme d'une sculpture et de la nature comme d'une scène de théâtre. Elle délivre des performances musicales, extrêmes, drôles ou dangereuses selon les projets. Elle est née en 1978 à Kristiansand et vit à Oslo. Elle a été diplômée de l'Académie Nationale Norvégienne des Beaux-Arts en 2009. Ses performances ont été présentées en live et en exposition récemment à la biennale de Colombo, à Los Angeles, Bergen, Oslo, Londres, en Allemagne, au Danemark et en Suède.
Unn Fahlstrøm réalise des œuvres visuelles en tant qu'installation mais aussi des créations scénographiques dont la destination est d'être présentées en live avec des musiciens, autant classique qu'électronique. Elle est née en 1975 à Daegu (Corée du Sud), vit et travaille à Oslo et Berlin. Elle a été diplômée de l'Académie Nationale Norvégienne des Beaux-Arts en 2004 et a exposé récemment à Berlin, Bergen, Oslo et New York.
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greg pope & lasse marhaug
| Scoteographic Correspondances | Pavillon de Normandie Quai François Mittérand Vendredi 27 avril à 20h30 |
de Greg Pope (Text projections) avec Lasse Marhaug (Sonic projections) L'origine de cette pièce est un recueil de poésie de Charles Baudelaire acheté à Johannesburg par son père en 1947 (maintenant décédé). La scotéographie désigne l'art d'écrire dans l'obscurité – technique utilisée dans cette performance. Le poème de Baudelaire Correspondances est reconstruit par des incisions écrites faites sur une pellicule. On peut penser ce projet comme une correspondance orale, textuelle et visuelle entre le vivant et la mort. Une séance comprend l'usage de deux projecteurs à diapositives avec une production sonore mécanique et humaine.
Greg Pope est né au Royaume-Uni et vit à Oslo. Issu de la scène punk rock et de la performance, il fonde en 1986 à Brighton Situation Cinema, collectif de production en Super-8, puis en 1989 à Londres Loophole Cinema, collectif de production 16mm et Super-8. Travaillant aussi bien seul que dans le cadre de collaborations, il produit des installations et des performances basées sur la lumière, l'image et le son. Il est par ailleurs curateur et professeur à Oslo.
Lasse Marhaug est né en 1974 en Norvège et vit à Oslo. Issu de la scène noise, il s'inscrit dans d'autres styles, jazz, punk, metal. Graphiste et musicien, il publie un album en mars 2012 aux éditions Mego avec Masami Akita/Merzbow et a réalisé la pochette d'un double album du meilleur de la scène punk rock du début des années 80. Marhaug se produit beaucoup sur scène et en 2011, il a joué chez lui à Oslo puis à Bruxelles, Tokyo, Osaka, Séoul, Bergen, Bologne, Genève, Copenhague, Anvers, Londres, Paris, Barcelone, Madrid, Poznan, Bratislava…
| http://gregpope.org http://www.lassemarhaug.no | |
keith rowe & Kjell Bjørgeengen
| Pavillon de Normandie Quai François Mittérand Vendredi 27 avril à 20h30 |
Le duo propose une performance à la fois technique et artistique qui cherche à relier l'image et le son dans un va et vient d'impacts réciproques. L'image est générée par le son qui, lui même, en réponse, va réagir en fonction de l'image reçue. Une expérience fantomatique, vibrante, qui révèle les formes cachées du vu et de l'entendu. (source : Les Instants Chavirés)
Kjell Bjørgeengen est né en Norvège en 1951 et vit à Oslo. Sa production scénique sur l'image et le son se traduit aussi par des expositions. L'image fixe est basique, en noir et blanc, très minimale. En mouvement, basée sur le scintillement binaire, son effet est contraire et se traduit physiquement pour le spectateur.
Keith Rowe est né au Royaume-Uni en 1940 et vit à Nantes. Guitariste, c'est un précurseur des musiques expérimentales, avec une approche radicale de son instrument et de la performance, depuis le début des années 60. Profondément influencé par la peinture de Rothko et Pollock et la musique de John Cage, il s'est fait connaître avec AMM, collectif pionnier de la musique électro-acoustique. Il applique à sa guitare de multiples formes et techniques et se sert de tout pour la faire sonner tel un chirurgien en pleine opération sur un patient.
| http://www.kjellbjorgeengen.com/ | |
ryota kuwakubo
| ÉSAM Caen/Cherbourg Cours Cafarelli |
Ryota Kuwakubo proposera un atelier aux étudiants de la mention Intermédias de l'ésam c2 dans le cadre d'un projet d'échange avec la TAMA ART university de Tokyo.
| http://www.vector-scan.com/ | |
fred sapey-triomphe
| ÉSAM Caen/Cherbourg, Site de Caen Atrium, Cours Cafarelli Rendu de l'atelier visible mardi 24 avril de 17h30 à 21h et Du 24 au 28 avril De 13h à 19h |
Fred Sapey-Triomphe est un artiste visuel né en 1963 à Paris. Formé à l'école Boulle et aux Beaux-Arts de Paris, il a été accueilli en résidences d'artistes à Berlin, Kyoto, Santiago du Chili et Buenos Aires. Son parcours est constitué d'influences croisées dans la sphère des arts plastiques, qui font évoluer son travail vers différents supports de représentation visuelle : de la peinture à la photographie, de l'image fixe au mouvement à travers des installations vidéo-mécaniques. Ses travaux ont été exposés dans plusieurs biennales internationales (Japon, Amérique du Sud) et se trouvent dans les collections permanentes du musée d'Art contemporain de Rosario, Argentine, et du musée Carnavalet, Paris, France. Il est représenté par la galerie Intuiti à Paris et la galerie Braga Menendez à Buenos Aires.
Si l'œuvre d'art est fondatrice d'univers selon Martin Heidegger, Fred Sapey-triomphe propose de créer une fable, un mini-univers plein de fantaisie et de rêve qui possède sa propre logique. Il s'agit de concevoir une œuvre collective à partir d'opérations ludiques. De manière récurrente seront présents le thème du voyage, la possibilité d'un parcours déterminé, sujets à différents avatars, dans lesquels règnent alternativement la planification et l'aléatoire.
Le terme SPIM, conçu par Fred Sapey-Triomphe, désigne une structure de production d'images en mouvement. Une SPIM est un système électronico-mécanique qui produit une boucle vidéo en temps réel, dans laquelle les éléments filmés, la caméra et parfois le système de projection sont en mouvement. Le décalage, plus ou moins important, qui existe entre les deux aspects d'un même phénomène, l'objet mécanique en mouvement et son image médiatisée sur un support de projection, est un des points essentiels de la notion de SPIM.
à partir ce concept, l'atelier propose de créer collectivement une œuvre "low tech" intégrant un système de représentation visuelle qui fonctionne à la manière d'un microcosme dynamique autonome.
Mécanique de la Lumière, exposition de Fred Sapey-Triomphe - du 6 avril au 2 juin 2012 Wharf, centre d'art contemporain de Basse-Normandie Vernissage jeudi 5 avril 2012 à 18h
| http://f.sapeytriomphe.free.fr/ | |
clément valla
| ÉSAM Caen/Cherbourg, Site de Caen Cours Cafarelli |
Clément Valla rencontrera les étudiants de l'ésam Caen/Cherboug pour présenter son travail dans le cadre de l'atelier Google earth art.
Dans cet atelier chaque étudiant développe son propre système de réprésentation cartographique librement, en s'inspirant ou en détournant des modèles existants : Google Maps, Google Earth. Ce système sera en relation avec les problématiques développées dans ses recherches personnelles et devra en donner une meilleure lisibilité. Il déterminera le champ de données qu'il souhaite explorer, accumuler et traiter ainsi que le médium de navigation le plus adapté (web, vidéo, animation flash, système interactif, installation…).
| http://www.clementvalla.com/ | |
rhama khazam
| ÉSAM Caen/Cherbourg, Site de Caen Cours Cafarelli Conférence mercredi 25 avril à 18h |
Rahma Khazam est diplômée en philosophie et en histoire de l'art. De nationalité britannique, elle est basée à Paris où elle écrit dans des revues d'art contemporain et contribue à des catalogues d'art et des recueils thématiques. Elle a été co-commissaire d'une série de projets sonores au Palais de Tokyo et rédactrice-en chef de Earshot, une revue qui traite des rapports entre l'art, le son et l'architecture. Sa conférence portera sur l'histoire des installations sonores et l'utilisation du son comme matériau architectural.
Cette conférence s'inscrit dans le cycle Les conférences de la presqu'île sur le thème de la diffusion des arts numériques. Ce cycle initié en octobre 2011 par l'ésam c2, se poursuit en 2012. Sous la forme de trois cycles thématiques correspondant aux différents cursus de formation de l'établissement, ces conférences mobilisent de multiples praticiens et théoriciens venus de tous les milieux de la création.
Les arts numériques rassemblent les pratiques artistiques issues de l'informatique et des technologies de l'information et de la communication.
Installations interactives, hypermédias, édition numérique, web art, oeuvres sur réseaux, images-objets, environnements immersifs, dispositifs intégrés à des créations scéniques, art logiciel, images de synthèse, virtuel ......, interrogent notre perception de la réalité et engendrent de nouveaux rapports à la matière, au temps et à l'espace.
La place et le rôle du "spectateur" sont alors mis en question par des œuvres qui ont été, dans les années 90, un véritable défi à l'esthétique et à la théorie des arts, car impossibles à classer dans les catégories esthétiques traditionnelles et selon les critères habituels.
Qu'est ce qu'est une œuvre numérique ? Quels changements profonds les technologies numériques introduisent dans les modes de production et de diffusion des œuvres ? Dans leur conservation ? Et dans les relations avec le marché de l'art, quels enjeux économiques et de pouvoir déterminent-elles ?
Les questions soulevées ne sont pas que de nature esthétique et artistique ; à travers ces oeuvres, il s'agit de repenser la place de l'humain et de l'imaginaire dans notre société actuelle, dominée par le spectacle médiatique et l'excès technologique, et d'analyser comment les technologies numériques façonnent notre environnement sensible et intelligible.
Les arts numériques sont des lieux d'hybridation où se croisent des pratiques multiples – informatique, arts plastiques, design, architecture, musique, littérature, spectacle vivant… - et des savoirs différents : notamment les relations entre l'art et les sciences – art génétique, intelligence artificielle, art du code... - produisent de nos jours aussi bien des recherches passionnantes qu'une pensée critique sur le corps, le pouvoir, les limites de la culture.
A l'ésam Caen/Cherbourg, les étudiants apprennent à se servir des outils numériques pour leurs créations, et ils font en même temps l'acquisition des connaissances en histoire et en théorie pour maîtriser la technologie avec une distance critique. Dans ce cadre, le cycle de conférences proposé par l'option Communication, vient, à travers le choix des intervenants, apporter plusieurs éléments de réflexion quant au statut des œuvres numériques, aux modalités de leur existence (production et diffusion), aux conditions de leur réception, aux enjeux esthétiques, politiques, économiques des "cultures numériques".
Simonetta Cargioli, professeur d'histoire et théorie des arts technologiques, ésam Caen/Cherbourg
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Contact
accès / Lieux
| 1/L'UNIQUE | L'unique 4 Rue Caponière, 14000 Caen TEL. : 06 22 65 44 74 PLAN / ACCES |
| 2/Chapelle du vieux Saint-Sauveur | Chapelle du vieux Saint-Sauveur Place Saint-Sauveur, 14000 Caen PLAN / ACCES |
| 3/Galerie Hypertopie | Galerie Hypertopie Place Letellier, Quatrans, 14000 Caen Fr |
| 4/Artothèque de Caen | Artothèque de Caen Place St Pierre, 14000 Caen 02 31 85 69 73 Plan /acces |
| 5/Pavillon de Normandie | Pavillon de Normandie Quai François Mittérand, 14000 CAEN |
| 6/Les Ateliers Intermédiaires | Les Ateliers Intermédiaires 15 bis Dumont d'Urville, 14000 CAEN TEL. : 09 51 85 05 75 |
| 7/ésam Caen/Cherbourg | ésam Caen/Cherbourg 17, cours Caffarelli, 14000 Caen Fr téléphone : + 33 (0)2 14 37 25 00 télécopie : + 33 (0)2 14 37 25 01 Plan / Accès |
Co-producteurs
Partenaires
Mécènes
crédits / informations légales
Programmation du festival
David Dronet avec le concours de transat vidéo, patrice grente et vincent auvray
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Direction artistique
David Dronet / Station Mir
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Assistant
Pierre Le Cann
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Conception graphique et communication
François Bunel / studiosundaymorning.com
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Conception et réalisation internet /
françois Bunel / studiosundaymorning.com
Pierre Le Cann
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Mécénat /
Zénith de Caen/
Prim'House/
Kafé Crème/
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Propriété Intellectuelle
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Crédits photo
Jean-Marc Dronet
Christophe Bouder
Hugo Renard
Mathieu Lion
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