Né en Normandie il y a 10 ans, ]interstice[ rencontre des inclassables dédiée aux arts sonores et visuels associe des formes artistiques ouvertes aux multiples lectures, initie des réflexions sur la création contemporaine et les technologies et investit des espaces de la ville qui, écrivait Pierre Sansot dans Poétique de la ville «se compose et se recompose, à chaque instant, par le pas de ses habitants».
Une église qui renaît au son d’une cloche, une cascade hypnotique, une chorale de machines à coudre, des fils qui découpent l’espace, un mécano de bois qui joue de sa matière sonore, des explosions de particules, des tremblements de terre, la foudre qui jaillit, des vibrations interstellaires sous nos pieds, une infinité d’eau, une découverte sonore de la ville…
Le festival n’est pas seulement un ensemble d’œuvres, performances ou spectacles mais aussi un lieu de travail et de rencontres pour les artistes. Leur fidélité et leur attention sont autant d’encouragements à poursuivre dans cette voie. À l’occasion de ce dixième anniversaire, nous invitons des artistes ayant marqué et soutenu notre démarche comme Nicolas Tourte (2008), Cécile Beau et Nicolas Montgermont (2009, 2012), Arno Fabre (2011, 2013) et Herman Kolgen (2012). Le public est aussi convié à de nouvelles rencontres avec l’artiste coréenne Heewon Lee, le québecois Martin Messier, Aernoudt Jacobs du collectif belge Overtoon, Julien Poidevin, Franck Vigroux, Nicolas Talbot…
En partenariat avec Relais d’sciences et le Pavillon, ]interstice[ propose de nouveaux rendez-vous visant à identifier de nouveaux enjeux, de nouvelles formes de collaborations et de médiations vers le public : ateliers living lab, conférences/rencontres et parcours commentés pour visites « déguidées ».
Cette dixième édition est l’occasion de remercier chaleureusement tous nos soutiens sans qui le festival n’existerait pas. Les collectivités territoriales et l’Etat qui ont maintenu ou renforcé leur engagement dans ce projet, l’ensemble des partenaires institutionnels, associatifs et privés et toutes leurs équipes contribuent au rayonnement d’un événement consacré à la création et à sa diffusion en accès gratuit et reconnu pour son respect des artistes, des œuvres et du public.
Il n’y aurait pas de festival sans le bénévolat de l’équipe de production et d’étudiants et anciens étudiants de l’école supérieure d’arts et médias de Caen/Cherbourg contribuant à la mise en œuvre professionnelle de toutes les expositions et à l’accueil des artistes et du public. Chaque édition est une construction fragile, tenant en équilibre sur le fil des contraintes, et tous permettent à ]interstice[ d’exister.
David Dronet & Luc Brou]interstice[ est un projet imaginé en 2006 par Patrice Grente, Bernard Martin et Thierry Weyd.
Depuis 2007, il est piloté par Station Mir qui fête ses 20 ans cette année.
Cette 10ème édition est dédiée à la mémoire de Paul Panhuysen (21 août 1934 – 29 janvier 2015) que nous avions eu l’immense privilège d’accueillir en 2010 lors d’]interstice[05.
www.paulpanhuysen.nl
nicolas tourte
lupanar | ÉSAM Caen/Cherbourg, Site de Caen Grande galerie Cours Caffarelli exposition visible du 28 avril au 16 mai du mercredi au dimanche de 15h à 19h y compris les jours fériés |
LUPANAR
Avant qu’il ne s’agisse d’un tracé dans le sillage duquel l’eau s’écoule et embrasse l’espace, j’ai d’abord imaginé des poussières portées par des turbulences d’air chaud vers les hauteurs du volume. Plus humides à l’approche du plafond, elles stagnent un moment sans le toucher puis trouvent le flux descendant en cherchant à maintenir leur état de lévitation jusqu’à reprendre leur ascension.
Le travail de Nicolas Tourte questionne avec humour et dérision la place de l’homme dans l’univers. Il traite principalement des cycles, de la répétition et de la notion de virtuel. Tout débute par l’analyse dilettante et étendue des terrains dans lesquels il circule. Lors de ses voyages, dans l’ordinaire, il collecte des anecdotes, des images fixes et animées. Il met en scène les cycles et les mécanismes invisibles qui régissent nos vies. Une partie de ces représentations s’apparente à des notes impulsives, des ready-mades inavoués, des idées qu’il s’empresse d’immortaliser pour passer à d’autres. Le reste sommeille, en attente, dans ce qui pourrait être un vivier, une banque de nourritures et de ressources visuelles qui portera ses dividendes dans l’inframince d’une rencontre fortuite.
http://nicolastourte.net
nicolas tourte est représenté par la galerie Laure Roynette à paris |
Aernoudt Jacobs
induction serie #4.1 | LA FERMETURE éCLAIR
quai françois mitterrand exposition visible du 28 avril au 16 mai du mercredi au dimanche de 15h à 19h y compris les jours fériés |
INDUCTION SERIE #4.1
Le travail d’Aernoudt Jacobs est phénoménologique et empirique. Il trouve son origine dans une recherche acoustique et technologique qui étudie comment les sons peuvent déclencher des processus acoustiques affectant notre champ de perception. Ses installations se concentrent sur un point : comment traduire la complexité et la stratification de notre environnement immédiat en une forme qui peut être véritablement expérimentée ?
Induction Series examine et ré-interprète les lois de l’induction électromagnétique en sons. L’installation prend la forme d’une structure flottante composée de boîtes de fer-blanc maintenue par de puissants aimants qui produisent un champ magnétique continu, la combinaison avec des bobines génèrent des charges électromagnétiques. Les légères vibrations obtenues sont amplifiées acoustiquement par résonance naturelle et transforment les boîtes de conserve en boîtes sonores. De cette manière, le travail met l’accent sur la transition entre ce qui peut être vu et ce qui peut être entendu.
En plus de sa pratique artistique, Aernoudt Jacobs co-dirige le collectif Overtoon avec Christoph De Boeck, une plateforme d’aide à la production en art sonore basée à Bruxelles, et enseigne à l’Atelier Audio de la RITS, Erasmushogeschool Brussels.
http://overtoon.org/
Concept > Aernoudt Jacobs • Production > Z33 and OVERTOON • photo > Kristof Vranken,
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cécile beau & nicolas montgermont
continuum#2 | Le Style
place letellier exposition visible du 28 avril au 16 mai du mercredi au dimanche de 15h à 19h y compris les jours fériés |
CONTINUUM#2
Un continuum définit une continuité dans l’espace ou le temps. De cette vision du monde comme un ensemble d’éléments que l’on peut appréhender de façon continue, Cécile Beau et Nicolas Montgermont proposent un ensemble d’œuvres qui mettent en jeu la perception de l’univers à partir des ondes qui le parcourent. De la perception de l’activité sismique à l’écoute des astres les plus lointains, du bruit de la Terre au rythme des étoiles, l’exposition rend perceptible ce qui dépasse l’échelle humaine. Une déambulation entre onde tellurique et onde astronomique, infra basse et ultrason, entre intra et extra terrestre.
Continuum#2 parcourt un territoire qui explore des limites de la perception sensible pour construire une œuvre qui exploite les limites de la représentation esthétique. En montrant l’invisible, les artistes se situent ainsi à la fois aux frontières du spectre sensible et du spectre artistique.
Arnaud Stines
Depuis 2012, Cécile Beau et Nicolas Montgermont collaborent à la création d’installations rendant sensible les propriétés physiques de notre environnement. Cécile Beau propose des expériences sensorielles qui nous plongent dans des univers le plus souvent réalistes mais comportant un supplément fictif qui leur confère toute leur poésie. Végétaux ou minéraux sont mis en scène dans des œuvres d’une troublante beauté. L’artiste arpente le réel pour s’approvisionner en fragments afin de créer ces œuvres hybrides et énigmatiques générant des atmosphères fantomatiques.
Le parcours de Nicolas Montgermont croise les sciences et la recherche acoustique musicale. Aujourd’hui, l’artiste développe sa création au sein de plusieurs collectifs. Depuis 2005, dans le duo chdh, il travaille les aspects synesthésiques de la performance audiovisuelle en créant des chorégraphies de particules abstraites. Il travaille également au sein du duo Art of Failure qui explore les capacités qu’ont les différents médiums à générer leur propre forme. Ainsi la série corpus propose de mettre en scène la vibration de différentes architectures en Europe, dont l’église de Vieux St-Sauveur lors de la 9ème édition d’]interstice[.
http://www.cecilebeau.com/ http://nimon.org/
sillage © cécile beau & nicolas montgermont
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heewon lee
ininity ii | église du vieux saint-sauveur
place st-sauveur exposition visible du 28 avril au 16 mai du mercredi au dimanche de 15h à 19h y compris les jours fériés |
INFINITY II
Née en 1978 à Kyung Ki-Do en Corée du Sud, Heewon Lee vit et travaille à Paris. Jean-Christophe Bailly dans l’ouvrage collectif Paysages variations (2014) écrit dans son texte Écriture de la lumière « L’image que l’on voit dans (ce) film ne correspond pas à quelque chose dont on pourrait faire l’expérience en vrai, une telle lenteur n’existant pas pour notre perception. Ce qui est extraordinaire, c’est que, dans cette image qui est artificielle, on a devant nous le vertige augmenté de ce que l’on a en vérité constamment sous les yeux, c’est-à-dire que (…) le film, fait et continue de faire le travail qui a toujours été celui des images : produire devant le réel, en face de lui, à côté de lui, une insistance. Puisque, la plupart du temps ou quasiment tout le temps, on n’insiste pas, on ne fait que passer. » Il aurait pu écrire ce texte pour Heewon Lee tant il correspond à la sensation éprouvée face à cette cascade sublime, qui se répand dans l’église du Vieux-Saint-Sauveur.
http://heewonlee.com/
direction, Conception > HeeWon Lee • création sonore > Ulf Langheinrich • Direction de la photo > Brault Guillaume
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arno fabre
CLOCHE | église saint-nicolas
rue st-nicolas exposition visible du 28 avril au 16 mai du mercredi au dimanche de 15h à 19h y compris les jours fériés |
CLOCHE
Une cloche à volée tournante, portée par un beffroi en bois, est actionnée par un moteur. Elle pivote lentement sur son axe. Très lentement. Le mouvement est à peine perceptible. La voilà «tête en bas», au point d’équilibre. Attente silencieuse. Temps suspendu. Soudain la cloche vacille, entraînée par tout son poids, elle chute, balance librement et sonne puissamment. Le son rayonne, projeté par le balancement de la cloche. Les harmoniques se développent, la résonance profonde semble infinie. Petit à petit, le mouvement ralentit, l’amplitude se réduit. La cloche retourne lentement au silence, au repos, à l’immobilité. Le moteur continue de tourner. Un nouveau cycle se prépare.
Cloche est une œuvre musicale et plastique, un son et un mouvement, une vibration et un suspens, une histoire et une permanence. Elle est une œuvre de celles qui effacent les frontières entre les disciplines en les ignorant, de celles qui s’attachent au poème, libres de toute volonté de contemporanéité et fascination du moderne, une œuvre qui pense le patrimoine autrement qu’en muséifiant ses objets.
L’église Saint-Nicolas fondée au XIème siècle est classée au titre des monuments historiques depuis 1913. En 1791, l’église fut fermée au culte et les quatre cloches de l’église furent déposées… En 2015, l’église résonnera à nouveau.
http://arnofabre.free.fr/
conception et décor de la cloche > Arno Fabre • beffroi et mécanisme > Bodet - campaniste
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martin messier
sewing machine orchestra | l’artothèque, espaces d’art contemporain
palais ducal exposition visible du 28 avril au 16 mai du mardi au samedi de 14h à 18h30 sauf jours fériés |
SEWING MACHINE ORCHESTRA
Martin Messier est compositeur, performeur et vidéaste. Si le son est le moteur de toutes ses créations, Messier s’ouvre rapidement à la rencontre entre la musique électroacoustique et les autres formes d’art, ainsi qu’aux collaborations artistiques. Ses œuvres s’animent à travers la relation entre le son et la matière (objets ou corps vivants). L’artiste redéfinit sans cesse les frontières de la musique concrète en créant du son avec des objets : des réveille-matin, des crayons, des machines inventées et des machines à coudre… Au fondement de ce dialogue entre le son et les objets, il y a toujours cette idée de pousser un peu plus loin l’imaginaire du quotidien, de magnifier ces objets en leur donnant la parole et en réinventant leur usage. Messier conçoit également des œuvres collaboratives alliant danse et musique, cherchant à faire vivre le son non plus seulement dans des objets, mais aussi dans des corps en mouvement. Dans un rapport hiérarchique inversé, la musique, plutôt que d’être au service de la chorégraphie, devient son moteur. Les œuvres de Martin Messier ont été diffusées dans plusieurs festivals et événements nationaux (Mutek, FTA et Mois Multi) et internationaux (Transmediale à Berlin, Sonar à Barcelone, Nemo à Paris, Scopitone à Nantes et Today’s Art à La Haye). La chambre des machines a d’ailleurs reçu en 2011 une mention au prestigieux Prix Ars Electronica (Autriche). En 2010, Messier fonde 14 lieux, compagnie de production d’œuvres sonores pour la scène, une véritable une plateforme pour ce nouveau type de créations sonores.
L’installation Sewing Machine Orchestra invite le spectateur à observer de près la chorégraphie de douze machines à coudre orchestrée par ordinateur à l’aide de micro-contacts. Comme un monstre tentaculaire, les machines se déploient en puissance dans un mouvement continu et envahissent l’espace de leurs sons pesants. Après les avoir doucement réveillées dans sa version performance, Martin Messier laisse libre cours dans cette installation à leur déchaînement, créant un univers aussi fantomatique que terrifiant.
http://mmessier.com/
installation, musiQue, programmation > Martin Messier • directeur techniQue > Jean-François Piché production >14 lieux • partenaires > Festival Exit (Paris), Conseil des arts et lettres du Québec |
julien poidevin
CITY SCORE & LIGNES SONORES | le pavillon
quai françois mitterrand exposition visible du 28 avril au 16 mai du mercredi au dimanche de 13h à 19h y compris les jours fériés |
Julien Poidevin est issu de l’École Supérieure d’Arts Plastiques et Visuels de Mons, artiste intermedia, il travaille sur des dispositifs qui interrogent notre rapport au corps et au territoire en faisant appel à différents modes d’expressions. Ses créations explorent et questionnent notre rapport à l’espace et à la perception.
CITY SCORE
City Score aborde la question du rapport entre le corps et le territoire et instaure un dialogue poétique entre «intérieur» et «extérieur». C’est un projet de recherche autour du paysage sonore et de ses possibles représentations. Après une première phase de recherche à Mons (Belgique), City Score prend corps dans une installation mix média présentée à Caen croisant dessin, projection et création sonore générative. Une partition graphique, réalisée à partir de prises de vue de Caen génère et transforme des sons de synthèse qui se mixent avec les sons de la ville captés en direct à l’extérieur du Pavillon. Cette composition, ouverte aux flux des sons de la ville - et potentiellement sans début ni fin - créée un entrelacement de temporalités invisibles à l’œil mais qui donnent à entendre et rendent sensible la diversité des lieux et leur singularité.
La recherche de Julien Poidevin met en évidence cette fluidité du son et la perpétuelle transformation de son intensité suivant les espaces en jeu. Il découvre ainsi des passages dans la ville, sortes de couloirs que l’on ne discerne pas à l’œil, mais que le son parcourt et habite musicalement, révélant une part méconnue de notre environnement urbain . En cela, Julien Poidevin se situe dans la ligne des recherches les plus contemporaines qui font de l’art et de l’œuvre non un résultat figé, mais un processus de découverte : une ingéniosité qui trouve le moyen de rendre sensible ce qui nous est généralement opaque et reste inaperçu.
Anne Cauquelin (philosophe et écrivain) rédactrice en chef de La Nouvelle Revue d’Esthétique.
Projet lauréat du dispositif les Laboréales
LIGNES SONORES
Lignes sonores est un dispositif d’intervention architecturale. Il s’agit à chaque fois de proposer une intervention in situ qui joue et transforme notre rapport à l’espace. L’installation lumineuse audio-réactive constituée de 16 Lwires (fils lumineux) se déploie dans l’espace du Pavillon, dédié à l’architecture et à l’urbanisme et invite à le redécouvrir sous un nouvel angle poétique. Lignes sonores se présente comme une recherche synesthésique et multi-sensorielle expérimentant de nouvelles formes immersives.
L'installation a reçu le soutien de Transcultures et des Pépinières Européennes pour jeunes artistes.
PARCOURS SONORE
GÉOSONIC MIX
Le projet Géosonic Mix propose une immersion dans un paysage sonore en construction. Une architecture invisible faite de zones d’écoute se superpose à la topologie du site, des sons se déclenchent, se modulent lors du parcours en fonction de la localisation du marcheur équipé d’un smartphone et d’un casque d’écoute lui permettant de générer son propre mix urbain. Julien Poidevin en résidence à Caen suit l’ensemble du parcours d’]interstice[ le long duquel il construit un paysage sonore, de l’église Saint-Nicolas jusqu’à la presqu’île. Le projet est de constituer, sur la base d’une application Android, une mémoire sonore du site à partir d’enregistrements effectués sur place. De courtes pièces sonores (prises de sons, interviews, fictions) sont réinjectées dans l’espace public et deviennent les traces à réactiver de la mémoire de notre expérience sensible du lieu.
Géosonic Mix interroge notre rapport au territoire et expérimente une nouvelle manière d’écrire l’espace. Au fil de la dérive, les fantômes audio se mélangent, se heurtent à l’environnement sonore nous faisant perdre nos repères ou mettant nos sens à l’affût, dans cette rencontre entre ces sons à (ré)activer qui sont contenus dans la machine et les sons provenant de l’environnement du marcheur, se jouent d’infinis possibles à explorer.
Sur l’ensemble du parcours du festival.
Application téléchargeable gratuitement pour Android
https://play.google.com/store/apps/details?id=geosoniccaen.notours.org
Pour le parcours sonore des téléphones préconfigurés sont disponibles en prêt au Pavillon
du mercredi au dimanche de 15h à 19h y compris les jours fériés
http://www.julienpoidevin.fr
City Score / Caen © julien poidevin |
martin messier & nicolas bernier
machine variation | ésam Caen/Cherbourg site de caen, auditorium cours caffarelli MARDI 28 AVRIL à 21h mercredi 29 avril à 15h jeudi 30 avril à 19h |
MACHINE VARIATION
MACHINE VARIATION est le plus récent projet commun des compositeurs, performeurs et artistes du numérique québécois Nicolas Bernier et Martin Messier.
La clé de ce travail est la place du corps humain comme aspect de la création numérique : sur scène les corps des deux performeurs opèrent et contrôlent le processus créatif en forgeant des connexions directes avec ce que nous voyons et entendons. L’élément central de la performance est une imposante structure physique construite avec l’artiste Jonathan Villeneuve. L’ensemble fonctionne comme un immense instrument de musique aux variations hypnotiques, impressionnant et subtile, digital et concret.
http://mmessier.com/
direction artistique performance, musique > Martin Messier, Nicolas Bernier • |
franck vigroux
croix | la fermeture éclair
quai françois mitterRand MARDI 28 AVRIL à 22h |
CROIX
Son : Franck Vigroux
Visual : Antoine Schmitt
Croix est une performance audiovisuelle de Franck Vigroux et Antoine Schmitt. La musique de Franck Vigroux est un «live electronics» puissant et abrasif, à la fois rythmique et atmosphérique, qui oscille entre sonorités industrielles et noise. La vidéo générative, Croix, est conçue par l’artiste plasticine Antoine schmitt qui lui n’est pas présent sur scène. Les images se fabriquent à partir de la figure de la croix de Kasimir Malevitch, symbole de la conscience artistique. La figure elle-même est constituée de milliers de pixels, qui explosent dans l’espace en fonction des niveaux d’énergie du son. Dans le silence, ils reforment la croix. Le système génératif est connecté à la musique live pendant la performance. Il donne une lecture quasi-littérale de la dynamique de la musique tout en étant le point fixe autour duquel elle évolue.
http://franckvigroux.com/
production > Compagnie d’autres cordes La Soirée se prolongera par un mix de Figure 8 back to back Royce / La Vitrine |
T.M. Project
SYnAPSE (travail en cours) | CENTRE CHORéGRAPHIqUE NATIONAL
CAEN/BASSE-NORMANDIE
halle aux granges 11 rue du carel jeudi 7 mai à 20h |
SYNAPSE (travail en cours)
Ça commence par le souvenir d’une installation : The Lightning Field de Walter de Maria, figure du land art. Dans le désert du Nouveau Mexique, 400 poteaux jouent les paratonnerres et bouleversent le paysage d’une manière sidérante par la formation aléatoire d’éclairs lors d’orages. Un coup de foudre pour le chorégraphe et interprète rennais Thierry Micouin, vu entre autres chez Catherine Diverrès, Boris Charmatz et Olivier Dubois. Une étincelle intuitive qui le conduit vers l’exploration et la compréhension des arcs électriques, transcription physique des éclairs. à partir d’une installation conçue par Pauline Boyer, il souhaite faire correspondre en gestes, mouvements et déplacements les différentes définitions, schémas et diagrammes qui caractérisent ces phénomènes naturels de décharges électroacoustiques.
Synapse s’envisagerait alors comme une possible retranscription chorégraphique desdits phénomènes par leurs qualités physiques : tension, attraction, fusion, explosion etc. Une rencontre par la force des choses… électrique !
Conception Thierry Micouin et Pauline Boyer
Chorégraphie Thierry Micouin avec l’aide des danseurs
Arcs électriques/son Pauline Boyer
Interprétation Sylvain Decloitre, Steven Hervouet, Marie Leca
Musique Chausse Trappe
Lumières Erik Houllier
Plein tarif 12€
tarif réduit 8€
billetterie
communication@ccncbn.com
02 31 85 83 95 (lundi au vendredi, 14h - 18h)
http://www.thierrymicouin.com/
Production : Association T.M. Project
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nicolas talbot
Pièce pour disques de bruits | la grande maison
bd Général Leclerc jeudi 30 avril à 20h |
PIÈCE POUR DISQUES DE BRUITS
À partir de sa collection de disques de bruits et bruitages, Nicolas Talbot propose de créer un espace sonore pour un jardin situé dans le centre ville de Caen.
La narration de Pièce pour disques de bruits se développe à partir de bruitages et de sons utilisés, à l’origine, pour une diffusion en arrière plan. Ces sons sont organisés et classés par thèmes : Eau et cataclysme, Chevaux, Cloches de la paroisse, Basse-cour, Pluie, Vent, Tempête, Orage, Trains, Mer et bateaux... Les 45, 33 et 78 tours, datant pour certains des années 30, seront diffusés sur électrophones, gramophones, et platines vinyles disposés à différents endroits du jardin.
Avec : Nicolas Talbot, Yann Fontbonne & le collectif j’aime beaucoup ce que vous faites
A l’occasion de cette soirée, la pièce pour disque de bruits sera éditée et disponible à la vente. Une collaboration le petit label & j’aime beaucoup ce que vous faites |
yann leguay
quad core | le pavillon
quai françois mitterRand mardi 12 mai à 20h |
QUAD CORE
Défini comme « media saboteur » par le label Consumer Waste, Yann Leguay cherche à replier la réalité sur elle-même en utilisant des moyens simples sous la forme d’objets, d’éditions, d’installations et de performances qu’il réalise dans divers lieux et festivals internationaux. Le détournement des normes admises en musique l’amène à s’approprier des outils de production sonore sous une forme brute et sans concessions. Dans Quad Core, des disques durs sont ouvert et détournés de leur usage habituel pour constituer un instrument entièrement contrôlable mais au comportement imprévisible. Une immersion dans l’écoute du support et la matérialité de ce type mémoire physique.
http://www.phonotopy.org/ http://www.artkillart.tk/
La Soirée se prolongera par un mix audiovisuel de Hibou Blaster et Loup Blaster |
herman kolgen
seismik & AFTERSHOCK | ésam Caen/Cherbourg
site de caen, auditorium cours caffarelli mardi 13 mai 20h |
Artiste multidisciplinaire reconnu depuis vingt ans pour ses créations en arts médiatiques, Herman Kolgen vit et travaille à Montréal. Véritable sculpteur audiocinétique, il tire son matériau premier de la relation intime entre le son et l’image. Kolgen travaille à créer des objets qui prennent la forme d’installations, d’œuvres vidéos et filmiques, de performances et de sculptures sonores. En exploration constante, il travaille à la croisée de différents médias, élaborant ainsi un nouveau langage technique et une esthétique singulière. L’impact du territoire sur les humains est au centre même de ses préoccupations. Les tensions brutes qui en résultent de même que l’interaction des éléments entre eux constituent l’épicentre de sa démarche. Son travail protéiforme est, entre autre, caractérisé par une approche radiographique. C’est l’effet rayon-X, dans sa qualité d’immatérialité, qui permet alors de donner à voir l’invisible.
Combinée, associée au numérique et à l’électronique à travers un travail d’une extrême sensibilité, son approche est alors détournée vers des formes hybrides. Sa pratique de l’installation intègre également un important travail de spatialisation, notamment au niveau sonore. La conception et l’utilisation de systèmes aléatoires d’auto-génération du son et de l’image permet ainsi de créer des espaces sonores particularisés par leur qualité immersive.
SEISMIK & AFTERSCHOCK
Avec Seismik, Herman Kolgen, sonde de nouveau la notion de tension sous-jacente à ses précédentes créations audio-scéniques, telles Train Fragments, The Dust ou Inject (ces deux dernières ayant été jouées pour l’édition 2012 du festival) et revisite l’influence du territoire sur l’humain, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Il nous invite, ici, au cœur d’une plongée sensorielle où frictions sédimentaires, ondes magnétiques, grondements de la matière, abstractions et motifs s’entrechoquent sur fond de dislocation visuelle et sonore. Mais là, ne s’arrête pas l’exploration. Relais internet, lectures de fréquences terrestres et sismiques, connexions en temps réel en divers points et villes du globe, viennent influencer et enrichir de manière aléatoire le déroulement de cette nouvelle performance audiovisuelle.
La prolifération des déchets nucléaires est véritablement ahurissante. La production humaine de ces déchets est incroyablement nocive et ce pour des centaines de milliers d’années. Nous devons imaginer que l’impact de nos activités nous emporte dans un futur non-humain.
Aftershock est une performance inspirée des conséquences de plusieurs chocs topologiques massifs. Explorant le réalisme ambiguë des paysages post-humains, Herman Kolgen crée des simulations virtuelles et les convertit à grande échelle en images cinématographiques, nous confrontant ainsi à l’esthétique nucléaire du sublime et la radioactivité divine.
Durant la performance, des sédimentations accentuent ces cartographies de la catastrophe. Kolgen développe également un procédé argentique numérique qui confère à son travail une esthétique post-séisme. Sur scène, il peut se produire en solo ou avec des musiciens invités suivant une une partition graphique.
http://www.kolgen.net/
La Soirée se prolongera par des mix de Anne Solo et Patcho |
Le festival propose des rendez-vous publics au cours desquels un artiste invité présente l’ensemble de sa démarche artistique. Chaque création présentée pendant ]Interstice[ s’inscrit dans un parcours, elle s’apprécie selon un lieu, un temps et en relation avec l’ensemble des œuvres choisies. Grâce à ce tête-à-tête privilégié, c’est l’ensemble d’un travail artistique que nous pouvons suivre, en comprendre l’évolution, en distinguer les différentes strates qui le compose, les thèmes récurrents ou différents, les motivations, les contraintes… C’est une occasion rare d’entrer dans un univers personnel, au-delà du contexte particulier de tout festival.
D’autre part, nous profitons de cette dixième édition pour inaugurer une nouvelle forme de rencontre que nous développerons en 2016 et 2017. Il s’agit de poser une question, de soulever une problématique, liée à l’actualité du festival, à nos choix artistiques et à un contexte culturel, social, économique, politique, technique…
En partenariat avec le Pavillon, deux présentations de travail sont proposées par deux artistes québécois, Martin Messier et Herman Kolgen et une conférence de Nicolas Maigret sur la question de la «disnovation», néologisme visant à formuler une analyse politique et un discours critique à partir du concept envahissant «d’innovation» dans les disciplines artistiques, scientifiques et industrielles.
martin messier
sewing machine orchestra | l’artothèque, espaces d’art contemporain
palais ducal le 29 avril à 18h au pavillon |
Martin Messier est compositeur, performeur et vidéaste. Si le son est le moteur de toutes ses créations, Messier s’ouvre rapidement à la rencontre entre la musique électroacoustique et les autres formes d’art, ainsi qu’aux collaborations artistiques. Ses œuvres s’animent à travers la relation entre le son et la matière (objets ou corps vivants). L’artiste redéfinit sans cesse les frontières de la musique concrète en créant du son avec des objets : des réveille-matin, des crayons, des machines inventées et des machines à coudre… Au fondement de ce dialogue entre le son et les objets, il y a toujours cette idée de pousser un peu plus loin l’imaginaire du quotidien, de magnifier ces objets en leur donnant la parole et en réinventant leur usage. Messier conçoit également des œuvres collaboratives alliant danse et musique, cherchant à faire vivre le son non plus seulement dans des objets, mais aussi dans des corps en mouvement. Dans un rapport hiérarchique inversé, la musique, plutôt que d’être au service de la chorégraphie, devient son moteur. Les œuvres de Martin Messier ont été diffusées dans plusieurs festivals et événements nationaux (Mutek, FTA et Mois Multi) et internationaux (Transmediale à Berlin, Sonar à Barcelone, Nemo à Paris, Scopitone à Nantes et Today’s Art à La Haye). La chambre des machines a d’ailleurs reçu en 2011 une mention au prestigieux Prix Ars Electronica (Autriche). En 2010, Messier fonde 14 lieux, compagnie de production d’œuvres sonores pour la scène, une véritable une plateforme pour ce nouveau type de créations sonores.
http://mmessier.com/ |
nicolas maigret
translations | Le pavillon jeudi 7 mai à 18h |
DISNOVATION
Nicolas Maigret est un artiste actif dans les arts sonores et médiatiques depuis 2001. Son travail rend perceptible les caractéristiques internes des médias à travers leurs erreurs, dysfonctionnements, états limites ou seuils de rupture.
Après avoir étudié les arts intermédia, il intègre le laboratoire Locus-Sonus à Nice où il explore le domaine de la création sonore en réseau. Il a enseigné à l’École des beaux-arts de Bordeaux et a cofondé le collectif Art of Failure en 2006. Ses travaux ont été présentés dans des festivals, galeries et musées internationaux.
En quelques décennies seulement, les sociétés industrialisées ont connu un essor technologique sans précédent. L’avènement des technologies de l’information et de la communication, irriguant l’ensemble de nos espaces de vie, a profondément transformé notre rapport au monde. Ce phénomène global a contribué à instaurer les technosciences au cœur de nos systèmes de croyances, et le binôme consommation / innovation au centre de nos systèmes économiques.
Le lexique de l’innovation est aujourd’hui l’instrument rhétorique par excellence, se déployant depuis les domaines techno-scientifiques jusque dans les champs du politique, du management, de l’éducation ou de l’art. Nous posons ainsi l’hypothèse d’une possible « propagande de l’innovation », une idéologie appelant à résoudre tout besoin, problème, désir, par la création d’un artefact ou concept supplémentaire et tendant dans l’absolu à rendre obsolète tout ce qui le précède.
Si une telle propagande est en œuvre, ce n’est plus sous une forme étatique ou localisée, mais systémique et globalisée, chaque individu en étant potentiellement la cible et le transmetteur. Cette simple hypothèse soulève de nombreuses questions :
- La fuite permanente vers la nouveauté et la négation des valeurs précédentes sont-elles une nécessité humaine, une tendance intuitive, une issue, une valeur salvatrice ?
- L’innovation est-elle l’expression d’un idéal aux finalités dictées par de stricts choix économiques et industriels ?
- Comment certains artistes se retrouvent-ils acteurs implicites d’un mécanisme de propagation et de vulgarisation des innovations ?
- Comment ce contexte fait-il naître en creux un ensemble de pratiques critiques, subversives, poétiques ou alternatives ?
Nicolas Maigret, Bertrand Grimault [2012-2014]
http://peripheriques.free.fr/blog/
resonant architecture © nicolas maigret
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herman kolgen
seismik & AFTERSHOCK | Le pavillon
mardi 12 mai 18h |
Artiste multidisciplinaire reconnu depuis vingt ans pour ses créations en arts médiatiques, Herman Kolgen vit et travaille à Montréal. Véritable sculpteur audiocinétique, il tire son matériau premier de la relation intime entre le son et l’image. Kolgen travaille à créer des objets qui prennent la forme d’installations, d’œuvres vidéos et filmiques, de performances et de sculptures sonores. En exploration constante, il travaille à la croisée de différents médias, élaborant ainsi un nouveau langage technique et une esthétique singulière. L’impact du territoire sur les humains est au centre même de ses préoccupations. Les tensions brutes qui en résultent de même que l’interaction des éléments entre eux constituent l’épicentre de sa démarche. Son travail protéiforme est, entre autre, caractérisé par une approche radiographique. C’est l’effet rayon-X, dans sa qualité d’immatérialité, qui permet alors de donner à voir l’invisible.
Combinée, associée au numérique et à l’électronique à travers un travail d’une extrême sensibilité, son approche est alors détournée vers des formes hybrides. Sa pratique de l’installation intègre également un important travail de spatialisation, notamment au niveau sonore. La conception et l’utilisation de systèmes aléatoires d’auto-génération du son et de l’image permet ainsi de créer des espaces sonores particularisés par leur qualité immersive.
http://www.kolgen.net/ |
Relais d'Sciences
Ateliers Living Lab / Visites commentées | ésam Caen/Cherbourg site de caen, auditorium cours caffarelli |
Relais d’sciences est le Centre de culture scientifique et technique de Basse-Normandie. Par la nature des œuvres présentées, les recherches et expérimentations qu’elles traduisent et leur mode de présentation, le festival ]Interstice[ est emblématique de la «recherche et imagination» que revendique la MRI qui vient de prendre place sur la presqu’île de Caen.
Pour cette nouvelle édition, Relais d’sciences participe donc à la médiation culturelle du festival avec ses outils et son expertise «Living Lab».
Ce «Laboratoire Vivant» est une méthodologie qui repose sur des principes de co-création et d’expérimentation en grandeur réelle, stimulés par des défis sociétaux, économiques, sanitaires, culturels ou environnementaux. C’est une approche où citoyens, habitants, usagers, publics,… sont considérés comme des acteurs clés des processus de recherche et d’innovation. Cette démarche stimule les collaborations entre des acteurs hétérogènes : chercheurs, entreprises, institutions publiques, artistes et usagers, dans le but de développer des découvertes inattendues. Enfin, c’est une approche qui permet à une population d’influer sur les évolutions de notre société et d’en appréhender les enjeux sociaux, culturels et économiques.
Son incarnation la plus simple est l’atelier de co-création et de contribution des publics. En s’appuyant sur le parcours sonore de Julien Poidevin, plusieurs ateliers sont proposées aux publics pour s’exprimer, créer, imaginer de nouveaux usages inspirés des œuvres et du parcours.
Plusieurs sessions, gratuites et indépendantes les unes des autres sont proposées au public :
Visites commentées des expositions
de 14h à 17h (rendez-vous à l’Artothèque, espaces d’art contemporain)
samedi 2, mercredi 6 mai, samedi 9 mai et mercredi 12 mai
Se munir d’un smartphone sous Android et d’un casque pour bénéficier du parcours sonore de Julien Poidevin. Néanmoins la visite peut s’effectuer sans.
Ateliers Living Lab
de 14h à 17h (rendez-vous au Pavillon)
session 1 - jeudi 7 mai
session 2 - vendredi 13 mai
Objets et parcours connectés, géolocalisation, interprétation, échange et communication, transmédia : tous ces thèmes pourront être abordés et détournés.
Inscription aux ateliers sur http://www.relais-sciences.org/
http://www.relais-sciences.org/ |
Contact
accès / Lieux
1/ésam Caen/Cherbourg | ésam Caen/Cherbourg 17, cours Caffarelli, 14000 Caen + 33 (0)2 14 37 25 00 Plan / Accès |
2/La Fermeture Eclair | La Fermeture Eclair Quai François Mittérand, 14000 Caen PLAN / ACCES |
3/L'Artothèque, espaces d'art contemporain | L'Artothèque, espaces d'art contemporain Palais Ducal, Impasse Duc Rollon, 14000 Caen + 33 (0)2 31 85 69 73 PLAN / ACCES |
4/Eglise Saint-Nicolas | Eglise Saint-Nicolas Rue Saint Nicolas, 14000 Caen PLAN / ACCES |
5/Eglise du vieux Saint-Sauveur | Eglise du vieux Saint-Sauveur Place Saint-Sauveur, 14000 Caen PLAN / ACCES |
6/Le Style | Le Style Place Letellier, 14000 Caen PLAN / ACCES |
7/Centre Chorégraphique National de Caen Basse-Normandie | Centre Chorégraphique National de Caen Basse-Normandie Halles aux Granges, 11-13 rue du Carel, 14000 Caen PLAN / ACCES |
8/Le Pavillon | Le Pavillon Cours Caffarelli, 14000 Caen + 33 (0)2 31 83 20 35 PLAN / ACCES |
9/La grande Maison | La grande Maison Boulevard du Général Leclerc, 14000 Caen PLAN / ACCES |
Co-producteurs / Partenaires / Mécènes
crédits / informations légales
Programmation du festival
David Dronet avec la participation de
Luc Brou, Damien Simon et Patrice Grente
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Direction artistique
David Dronet / Station Mir
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CO-Direction
Luc Brou
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Direction technique
manuel passard
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Assistants
Maud Dubuis
Benoît Razafindramonta
Thibaut Bellière
Jean-François Herpin
Germain Henry
Romain Lepage
Camille Binelli
Raphaël Degrenne
Léa Chauré
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Stagiaires & Bénévoles
Murielle Andrès
Anto
Laura Azais
Horace Barbage
Romain Bonnet
Rebecca Bossé
Rachida Djellab
Lou Duchemin Lenquette
Dufay Rémi
Cyril Favory
Edith Gallot
Florianne Grosset
Victor Hélary
Maialen Imirizaldu
Thomas Jézéquel
Victor Le broussois
Mathieu Lion
Adrien Melchior
Emile Orange
Annabella Ronsin
Adèle Vallet
Guillaume Vannier
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Conception charte graphique 2015
salomé guillemin-Poeuf
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Conception graphique
david dronet
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site internet /
Pierre Le Cann
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Photographies
jean-marc dronet
christophe bouder
hugo renard
mathieu lion
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Traductions
stefanie hayes
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Remerciements
Nicolas Germain
Tiphaine Guyon
Maud Gasca
Michèle Gottstein
Christophe bouder
Ulysse
Stéphanie Foret
L’ensemble des équipes et personnels des lieux d’accueil...
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